Passage en risque élevé influenza aviaire (grippe aviaire)

19/11/2022

Alerte

Le nombre de foyers d’influenza aviaire hautement pathogène continue à progresser ces dernières semaines en France et en Europe.

Face à cette situation, le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire relevé le niveau de risque épizootique vis-à-vis de l’influenza aviaire de « modéré » à « élevé » sur tout territoire métropolitain. Les mesures de prévention sont renforcées pour protéger les élevages et déclinées dans chaque département :

Courrier d'information Préfecture de la Savoie

Mi-novembre, 49 foyers en élevage sont confirmés en France. Les cas en basse-cour et dans la faune sauvage sont également nombreux et en augmentation.

Dans un contexte marqué par une persistance inédite du virus dans l’environnement et une forte activité migratoire d’oiseaux sauvages, il est essentiel de renforcer les mesures de prévention pour éviter la contamination des élevages de volailles.

Le passage en niveau de risque « élevé » renforce l’arsenal de protection des élevages avicoles et généralise les mesures de prévention :

  • En élevage :Mise à l’abri de toutes les volailles sur tout le territoire métropolitain
  • pour les élevages non commerciaux (basses-cours) : Claustration des volailles en bâtiments ou lâchage sur un parcours réduit protégé par un filet
  • Interdiction sans dérogation de tous les rassemblements de volailles (exemples : concours ou expositions)
  • Pour les activités de chasse : Mouvements des gibiers à plumes soumis à conditions (examen clinique, dépistage virologique anatidés) ; remise en nature du gibier à plumes anatidés interdite.

Pour tous les particuliers détenteurs d’oiseaux de basse-cour et d’ornement, il s’agit de renforcer la vigilance et de veiller à l’application la plus stricte des mesures de biosécurité pour empêcher le virus d’entrer dans les élevages et éviter sa diffusion entre élevages.

Toutes les informations sont disponibles sur le site du ministère

RAPPEL : la consommation de viande, de foie gras et d’œufs – et plus généralement de tout produit alimentaire à base de volaille – ne présente aucun risque pour l’Homme.

En cas de mortalité suspecte, les cadavres peuvent être conservés dans un réfrigérateur en les isolant et en les protégeant. Un vétérinaire ou la direction départementale en charge de la protection des populations (service santé et protection animale) doivent être contactés.